Exploitant agricole préparer son départ en retraite
Anticiper les tensions du système de retraite
Les petites retraites pour les exploitants agricole ne sont pas prêtent de changer !
En 2040, si les tendances démographiques actuelles se poursuivent, un quart de la population française sera alors âgé de 65 ans ou plus (projection INSEE). Cela est notamment lié à l’augmentation de l’espérance de vie.
Le ratio nombres d’actifs/retraités devrait donc se dégrader progressivement (proportion de départ en retraite non compensés par l’arrivée de jeunes actifs sur le marché du travail).
En 1950 on comptait 5 personnes actives pour 1 retraité, aujourd’hui ce ratio n’est plus qu’à 3 pour 1. Et d’ici 2050, il serai de 1.8 pour 1 retraité seulement… (Données de l’OCDE).
Le domaine agricole n’est pas épargné. En effet la tendance s’accentue encore plus vite avec le non renouvellement des générations d’agriculteurs.
Préserver votre niveau de vie
Afin de ne pas se retrouver dans une situation précaire lors de son passage à la retraite, il est essentiel d’anticiper la baisse de revenu occasionnée par la fin de la vie active, notamment en complétant sa pension par des rentes ou des retraits en capital issus de placement adaptés.
Comment préparer votre retraite ?
Des placements diversifiés permettent en général de réduire les risques. Voici une liste de stratégies possibles à mettre en place et qui sont complémentaires :
– 1er placement : Le plan d’épargne retraite (PER)
Parce que le PER propose un allègement fiscal lors de vos versements pour alimenter votre placement (à l’entrée), ou lors de vos retraits sous forme de capital ou de rente (en sortie), ce choix peut s’avérer décisif pour réduire votre imposition.
Le PER présente plusieurs avantages en termes de gestion et d’exonération puisque les versements annuels visant à alimenter ce plan d’épargne bénéficient d’abattements à hauteur de 10% des revenus annuels, et ce, aussi bien pour les salariés que pour les travailleurs non-salariés (TNS).
Pour les TNS, les abattements déductibles de leur bénéfice imposable chaque année oscillent entre 4 114€ et 76 101€. Les versements déductibles sont ainsi plafonnés à 10% de votre bénéfice imposable, auxquels vous pouvez ajouter 15% de la part du bénéfice imposable comprise entre 41 136€ et 329 088€.
Il est toutefois important de noter que, hormis lors de votre départ à la retraite, vous avez l’opportunité de racheter votre PER en cas :
- d’expiration des droits à l’allocation chômage
- de cessation d’activité non salariée (suite à une liquidation judiciaire)
- de surendettement
- d’invalidité
- de décès du conjoint ou du partenaire de PACS.
Deux options sont à votre disposition pour récupérer la valeur de votre PER :
- la sortie sous forme de capital (hors PER obligatoire)
- la sortie sous forme de rente
Selon votre situation, trois types de rentes sont à votre disposition. La rente réversible couvre le risque d’un décès prématuré afin de protéger votre conjoint. Si vous souhaitez désigner un autre bénéficiaire, optez plutôt pour la rente à annuités garanties (également connue sous le nom de rente à garantie de réserve). Enfin, la rente majorable pourra pallier la perte d’autonomie.
– 2nd placement : l’assurance vie
Dans l’optique de préparer votre retraite, la principale alternative au Plan d’épargne retraite reste l’assurance-vie. En effet, si le PER comporte des avantages fiscaux pendant toute la durée de vos versements, l’assurance-vie présente l’atout d’être déblocable à tout moment, et pas uniquement lors de votre départ à la retraite ou lors de l’achat d’une résidence principale.
– 3ème placement : L’investissement immobilier
Investir dans l’immobilier locatif vous permet de compléter et de diversifier vos revenus perçus à la retraite tout en bénéficiant d’un ou de plusieurs bien(s) tangible(s) pouvant être revendus en cas de besoin de liquidités ou transmis à vos héritiers.
Conclusion
Le mode d’accompagnement est essentiel. Des outils performants et adaptés à votre situation (familiale, transmission,…) garantirons un revenu sur le long terme.
Pour plus d’information n’hésitez pas à nous contacter au 02 99 53 63 77.
*Rappel : Lors de votre départ en retraite une plus-value sur la vente de l’exploitation est créée. Cette dernière n’est pas soumise à l’impôt sur les plus-value mais au prélèvement sociaux (17.2 %). Vous devez également demander votre retraite dans les deux ans après la cession.
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